
Le burn-out est un état d’épuisement physique, émotionnel et mental causé par un stress chronique au travail.
Il touche de plus en plus de salariés et entrepreneurs, souvent poussés à leurs limites par une charge de travail excessive, un manque de reconnaissance ou un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle. Lorsqu’il devient impossible de continuer à travailler, l’arrêt maladie peut s’imposer comme une solution temporaire pour se reposer et amorcer un processus de rétablissement.
Dans cet article, nous répondons aux principales questions sur l’arrêt de travail en cas de burn-out : sa durée, son objectif, les démarches à suivre, les impacts sur le salaire et la reprise du travail. Nous nous appuierons sur des études récentes et des témoignages pour mieux comprendre cette problématique et proposer des pistes d’accompagnement adaptées.
Comprendre le burn out pour mieux agir
Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un état de souffrance au travail, ayant des répercussions sur la santé mentale et physique. Il découle d’un stress chronique lié à des surcharges de travail et à des environnements stressants. Ce syndrome psychosocial se manifeste par une fatigue extrême, un sentiment de mal-être. Il peut mener à des troubles graves comme des épisodes dépressifs ou des états post-traumatiques.
Les origines du burn-out sont souvent liées à un déséquilibre entre les exigences de l’emploi et les ressources d’un individu. Mais attention, ce manque de ressource est lié à l’organisation et à l’environnement de travail qui ne lui permet pas d’avoir ces ressources. Ce n’est pas un manque de volonté de la personne ou une faiblesse de sa part. Lorsque les pressions au travail deviennent écrasantes ou discordantes et que le soutien social au travail est insuffisant ou inexistant, le risque de burn-out augmente considérablement. C’est la raison pour laquelle ce syndrome peut toucher n’importe qui car il ne dépend pas de l’individu. Il est particulièrement fréquent dans des professions à forte intensité émotionnelle, telles que les soins de santé, l’éducation et les services sociaux.
Il est crucial de reconnaître le burn-out pour ce qu’il est, car ses conséquences peuvent être graves. Non seulement il affecte la santé mentale et physique de l’individu, mais il peut également avoir des répercussions sur l’ensemble de l’environnement de travail, affectant les collègues et la productivité de l’entreprise. Comprendre ce qu’est le burn-out est la première étape vers la prévention et la guérison.
Burn-out : les signes qui montrent que vous avez besoin d’un arrêt de travail
Le burn-out est un syndrome psychologique caractérisé par un épuisement émotionnel, une perte de motivation et des troubles psychiques. Il est souvent relié au travail, notamment dans des environnements où les facteurs de stress sont nombreux, comme des charges de travail excessives, des délais inappropriés ou un manque de reconnaissance et à un manque de collectif de travail.
Ces situations peuvent entraîner des symptômes physiologiques. Parmi ces symptômes, le rythme cardiaque élevé, une élévation des hormones du stress telles que le cortisol. Des troubles émotionnels comme l’anxiété et la colère doivent également alerter. Ces symptômes psychiques et émotionnels peuvent s’aggraver si la situation n’est pas prise en charge. Des troubles cognitifs comme des pertes de mémoire, des difficultés de concentration.
Il existe une centaine de symptômes répertoriés dans le burn out, qui dépendent de la personne et de son état de résistance. Mais, il est très fréquent de retrouver des troubles du sommeil. Car la personne est préoccupée par son travail, et cherche des solutions pour faire face aux difficultés rencontrées. Elle se sent également coupable de la situation. Elle peut en avoir honte et s’isoler par peur du jugement des autres. Le burn out étant encore, malheureusement, assimilé à un état de faiblesse individuelle.
Quelle est la durée moyenne d’un arrêt de travail pour burn-out ?
La durée d’un arrêt pour burn-out varie en fonction de la sévérité des symptômes et de l’état général du patient. Les médecins adoptent généralement l’une des deux approches suivantes :
- Un arrêt court de 1 à 2 semaines avec une réévaluation rapide (entre 3 et 7 jours) pour ajuster la durée si nécessaire. Cette approche est souvent préférée pour les cas de burn-out naissant ou modéré, lorsque le patient peut encore envisager une reprise progressive.
- Un arrêt plus long dès le départ (1 mois ou plus) avec des réévaluations hebdomadaires. Cela concerne les cas plus graves, où la fatigue est intense et la souffrance psychologique importante, parfois accompagnée de troubles anxieux ou dépressifs.
Selon une étude de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, la durée moyenne d’un arrêt pour burn-out est d’environ 3 mois, mais peut s’étendre jusqu’à 6 mois ou plus pour les cas les plus sévères.
L’Assurance Maladie peut verser des indemnités journalières jusqu’à 360 jours sur une période de 3 ans. Si le burn-out est considéré comme une Affection Longue Durée (ALD), l’indemnisation peut durer jusqu’à 3 ans.
L’objectif de l’arrêt de travail en cas de burn-out
Un arrêt de travail n’est pas qu’une pause, c’est une prescription médicale qui s’inscrit dans un objectif de soins. Il vise à :
- Permettre au patient de prendre du recul sur sa situation professionnelle.
- Lui donner le temps de reconstituer ses ressources physiques et psychiques.
- Préparer une reprise du travail dans de meilleures conditions.
Cependant, une prolongation excessive de l’arrêt peut aggraver l’état du patient en accentuant son isolement et sa perte de confiance. Une étude menée en 2021 par le Ministère du Travail a montré que 25 % des salariés en arrêt prolongé pour burn-out avaient du mal à retrouver un emploi à plein temps dans l’année suivant leur retour.
Pour ces raisons, un accompagnement personnalisé est essentiel : soutien psychologique, coaching de reprise et travail sur les éventuels facteurs professionnels ayant contribué à l’épuisement.
Qui peut prescrire un arrêt de travail pour burn-out ?
Un arrêt de travail pour burn-out peut être prescrit par plusieurs professionnels de santé, en fonction de la situation de la personne :
- Le médecin traitant : C’est l’interlocuteur principal pour diagnostiquer un burn-out et prescrire un arrêt de travail. Il évalue l’état de santé général du patient, ses symptômes et l’impact sur sa capacité à travailler. Il connait votre situation personnelle et votre état de santé habituel, il est donc le mieux placé pour évaluer votre changement d’état et une dégradation de votre santé.
- Un médecin psychiatre : Dans les cas où le burn-out s’accompagne de troubles anxieux ou dépressifs sévères, un psychiatre peut poser un diagnostic plus approfondi et prescrire un arrêt de travail. Cela s’inscrit souvent dans le cadre d’un suivi spécialisé.
- Le médecin du travail : Bien qu’il ne puisse pas délivrer d’un arrêt de travail, il joue un rôle clé dans l’évaluation de l’impact du travail sur la santé du salarié. Il peut recommander un arrêt de travail au médecin traitant et orienter vers des dispositifs d’aménagement de poste ou de reprise progressive.
Le choix du praticien dépend donc de la gravité du burn-out et du parcours de soins de la personne. Une prise en charge précoce et adaptée est essentielle pour éviter une aggravation des symptômes et préparer une reprise du travail dans de bonnes conditions.
Comment parler de son burn-out à son médecin ?
Il est parfois difficile de mettre des mots sur son mal-être, mais plus votre médecin en saura sur vos symptômes, mieux il pourra vous aider. Voici quelques conseils pour bien préparer votre consultation :
- Décrivez vos symptômes précisément : fatigue intense, troubles du sommeil, crises d’angoisse, difficultés de concentration, perte de motivation, irritabilité…
- Expliquez le contexte : depuis quand ressentez-vous ces symptômes ? Y a-t-il eu un événement déclencheur au travail ? Ressentez-vous une pression particulière ?
- N’ayez pas peur d’exprimer vos émotions : si vous vous sentez à bout, dites-le clairement. Votre médecin est là pour vous écouter sans jugement.
- Posez des questions sur les solutions possibles : arrêt de travail, thérapie, prise en charge médicamenteuse… Discutez ensemble des meilleures options pour vous.
Ne minimisez pas vos ressentis, même si vous pensez que d’autres personnes sont dans des situations plus difficiles. Chaque souffrance mérite d’être entendue et prise en charge.
Que dire à son employeur ?
Si vous êtes en arrêt, vous n’êtes pas obligé de donner de détails sur votre état de santé à votre employeur. Vous pouvez simplement mentionner une fatigue intense ou un problème de santé. Toutefois, si vous souhaitez en parler, voici quelques conseils :
- Adaptez votre discours selon votre interlocuteur : avec un supérieur bienveillant, vous pouvez parler de votre épuisement professionnel. Avec un cadre plus rigide, restez factuel.
- Évoquez des pistes d’amélioration : si votre burn-out est lié à une surcharge de travail, proposez des solutions comme un aménagement du poste ou une meilleure répartition des tâches.
- Faites valoir vos droits : si vous ressentez une pression pour reprendre trop tôt, rappelez que votre arrêt est prescrit par un médecin et que votre rétablissement est prioritaire.
Si votre burn-out est dû à des conditions de travail toxiques (harcèlement, surcharge chronique), vous pouvez envisager d’alerter les ressources humaines ou les représentants du personnel.
Peut-on être licencié en cas de burn-out ?
Un employeur ne peut pas licencier un salarié en raison d’un burn-out. Cela serait considéré comme discriminatoire et pourrait entraîner la nullité du licenciement.
Cependant, il existe certaines situations où un licenciement peut survenir après un burn-out :
- Licenciement pour inaptitude : Si, après un arrêt prolongé, le médecin du travail déclare le salarié inapte à reprendre son poste et qu’aucune solution de reclassement n’est trouvée, l’employeur peut procéder à un licenciement. Dans ce cas, le salarié a droit à des indemnités spécifiques, qui varient en fonction de son ancienneté et de la convention collective applicable.
- Licenciement pour désorganisation de l’entreprise : Dans des cas exceptionnels, si l’absence prolongée du salarié perturbe gravement le fonctionnement de l’entreprise et que son remplacement devient nécessaire, un licenciement peut être envisagé. Toutefois, cette justification est strictement encadrée par la jurisprudence.
- Licenciement pour faute : Si un employeur considère que le salarié a commis une faute grave (par exemple, un abandon de poste), il peut engager une procédure de licenciement. Toutefois, un burn-out ne peut en aucun cas être assimilé à une faute.
Il est important de noter que les salariés licenciés après un burn-out peuvent contester leur licenciement devant les prud’hommes, en particulier s’ils estiment que leur état de santé a joué un rôle déterminant dans la décision de leur employeur
Quelles sont les options pour quitter son emploi après un burn-out ?
Dans certains cas, le burn-out peut amener à envisager une cessation définitive du contrat de travail. Plusieurs options existent :
- La démission : Elle est possible si vous souhaitez mettre fin rapidement à votre contrat, mais elle ne vous donne droit à aucune indemnité ni allocation chômage, sauf cas exceptionnels justifiés (ex. : démission légitime reconnue par Pôle emploi).
- La rupture conventionnelle : C’est une solution négociée avec l’employeur qui permet une séparation à l’amiable, avec le versement d’une indemnité de départ et l’accès aux allocations chômage.
- L’inaptitude professionnelle : Si votre état de santé ne vous permet plus d’exercer votre emploi, le médecin du travail peut déclarer une inaptitude. L’employeur devra alors soit proposer un reclassement, soit procéder à un licenciement pour inaptitude avec indemnisation.
- Le licenciement pour inaptitude : Si aucune solution de reclassement n’est trouvée après une déclaration d’inaptitude, l’employeur peut vous licencier avec des indemnités spécifiques.
Avant de prendre une décision, il est préférable de consulter un conseiller juridique, un avocat ou un représentant du personnel pour choisir l’option la plus avantageuse selon votre situation.
Le burn-out est il une maladie professionnelle?
Le burn-out, n’est pas encore officiellement reconnu comme une maladie professionnelle mais il peut être considéré comme une maladie professionnelle dans certains cas. Cela dépend des circonstances, du contexte et des preuves de la relation entre les conditions de travail et l’état de santé du salarié.
Contrairement à d’autres pathologies, il ne figure pas sur la liste des maladies professionnelles indemnisées d’office par la Sécurité sociale.
Si le lien entre le burn-out et les conditions de travail est établi, on peut le reconnaître comme un accident du travail ou une maladie professionnelle. Par exemple, la sécurité sociale peut prendre en charge un salarié s’il prouve que son stress excessif au travail a conduit à un état de burn-out, entraînant une incapacité de travail.
La reconnaissance repose donc sur une démarche individuelle, souvent longue et complexe.
Si le burn-out est reconnu comme maladie professionnelle, plusieurs droits supplémentaires s’appliquent :
- Indemnisation améliorée.
- Prise en charge à 100 % des frais médicaux.
- Indemnisation spécifique en cas d’incapacité permanente.
Pour qu’un burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle, il faut démontrer que l’épuisement professionnel résulte directement des conditions de travail. Cela passe par la constitution d’un dossier détaillé comprenant :
- Des certificats médicaux attestant de l’état de santé du salarié.
- Un rapport circonstancié décrivant les conditions de travail ayant contribué à l’épuisement (horaires excessifs, surcharge de travail, harcèlement, manque de soutien, etc.).
- Une demande auprès du Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP), qui évaluera le lien entre le travail et la pathologie.
Si la demande est acceptée, le salarié bénéficie d’une prise en charge intégrale des soins liés à son burn-out, d’indemnités journalières majorées et, en cas de séquelles durables, d’une indemnisation pour incapacité permanente.
Se reconstruire après un burn-out : les étapes clés pendant et après l’arrêt de travail
Le rétablissement du burn-out est un processus qui se déroule en plusieurs étapes.
La première étape consiste souvent à reconnaître et à accepter la situation. Le burn-out n’est pas un signe de faiblesse, mais une réponse normale à des conditions insoutenables. Cette prise de conscience ouvre la voie à des actions positives et à la recherche de solutions.
La deuxième étape implique souvent la mise en place d’un plan de soins. Cela peut inclure des visites régulières chez un professionnel de la santé. Cela peut être sous forme de thérapie individuelle ou de groupe de parole. Il est également crucial d’évaluer les habitudes de vie. L’alimentation, l’exercice physique et la qualité du sommeil, sont des éléments pouvant avoir un impact significatif sur le rétablissement.
Enfin, la dernière étape concerne la réintégration dans le milieu professionnel. Cela nécessite souvent une communication ouverte avec les employeurs et une évaluation des conditions de travail. Des ajustements peuvent être nécessaires pour éviter une rechute. Cela peut inclure des horaires flexibles, des responsabilités réduites, ou même un changement de poste. Un soutien continu permet d’assurer un retour réussi et durable au travail.
Retrouver votre équilibre au travail et au quotidien
Pour se rétablir efficacement du burn-out, il est essentiel d’adopter une approche proactive et holistique. L’une des clés est d’établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle. Cela peut impliquer de dire non à des tâches supplémentaires ou de définir des horaires de travail stricts. En protégeant son temps personnel, une personne peut mieux gérer son stress et préserver son bien-être.
Une autre clé pour le rétablissement est la pratique régulière d’activités de détente et de loisirs. S’engager dans des hobbies, passer du temps avec des amis ou pratiquer la méditation peut aider à réduire le stress et à revitaliser l’esprit. Ces moments de plaisir et de relaxation sont cruciaux pour reconstituer l’énergie émotionnelle et physique.
Enfin, l’établissement d’un réseau de soutien solide est fondamental. La famille, les amis, ou des groupes de soutien facilitent le processus de guérison. Cela peut permettre de partager ses expériences et de se sentir soutenu. Ne pas se sentir seul dans cette lutte peut aider à renforcer la résilience et à favoriser un rétablissement complet.
Les options de traitement pour le burn-out durant la période d’arrêt de travail
Il existe plusieurs options de traitement qui peuvent aider les personnes souffrant de burn-out. La thérapie est l’une des ressources les plus efficaces. Les consultations avec un psychologue ou un psychiatre permettent d’explorer les causes du burn-out. Certaines thérapies, comme l’accompagnement basé sur la psychologie positive aide à modifier les pensées négatives et à adopter des comportements plus sains.
En plus de la thérapie, des approches complémentaires peuvent également être bénéfiques. Les études scientifiques démontrent que pratiquer une activité physique régulière améliore l’humeur et réduit le stress. Certaines activités peuvent également apporter des bienfaits significatifs en favorisant la relaxation et la pleine conscience. Pour soutenir votre rétablissement, intégrez ces pratiques à votre routine quotidienne.
Dans certains cas, votre médecin prescrira des médicaments spécifiques pour traiter les symptômes du burn-out. Cela peut inclure des antidépresseurs ou des anxiolytiques, qui aident à gérer l’anxiété et la dépression. Il est important d’en discuter avec votre médecin pour évaluer les avantages et les inconvénients de chaque approche.
Des actions simples pour prévenir la rechute
La prévention du burn-out est tout aussi importante que le rétablissement. Une culture d’entreprise qui favorise la santé au travail et valorise les employés peut diminuer les risques.
Un des conseils clés est d’apprendre à gérer le stress de manière proactive. Cela peut impliquer des techniques de relaxation, telles que la sophrologie ou la respiration profonde. Elles aident à calmer l’esprit et à réduire les tensions. Pour éviter de vous sentir débordé, apprenez à gérer votre temps en établissant des priorités et des délais réalistes.
De plus, il est important de cultiver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour vous y aider, voici quelques pistes:
- S’assurer de prendre des pauses régulières,
- s’accorder du temps pour des activités personnelles
- se déconnecter complètement du travail en dehors des heures de bureau
- Les vacances et les temps de repos sont essentiels pour recharger les batteries.
Enfin, favoriser une culture de soutien au travail est primordial et peut réduire le risque de burn-out. cela passe par:
- l’ instauration un dialogue psycho-social entre les collaborateurs et les managers.
- L’encouragement des discussions ouvertes sur la santé mentale
- Le développement d’un environnement où les employés se sentent valorisés et écoutés
Les employeurs doivent s’engager à reconnaître les signes de stress chez leurs employés et à mettre en œuvre des ressources pour promouvoir le bien-être au travail.
Les ressources pour traverser cette épreuve
Pour les personnes touchées par le burn-out, de nombreuses ressources et soutiens sont disponibles. Les professionnels de la santé, tels que les psychologues et les thérapeutes spécialisés, jouent un rôle crucial dans le rétablissement. Ils peuvent fournir une évaluation approfondie et proposer des stratégies adaptées aux besoins individuels. Les consultations en ligne et les lignes d’assistance téléphonique sont également des options accessibles pour ceux qui préfèrent une approche discrète.
En outre, des groupes de soutien peuvent offrir un espace sûr pour partager des expériences et des conseils. Ces groupes, permettent aux individus de se connecter avec d’autres qui traversent des situations similaires. La solidarité et le partage d’expériences peuvent être extrêmement réconfortants et motivants.
Enfin, il existe également des ressources éducatives, telles que des livres, des articles et des ateliers, qui traitent du burn-out. Ces outils peuvent aider à sensibiliser et à outiller les individus pour mieux comprendre et gérer leur situation. En utilisant ces ressources, les personnes peuvent acquérir des compétences précieuses pour naviguer à travers les défis du burn-out.
Conclusion sur l’arrêt de travail et le burn out
Comprendre la durée d’arrêt de travail nécessaire pour le burn-out est un élément clé du processus de rétablissement. Chaque individu est unique et nécessite une approche personnalisée, prenant en compte la gravité des symptômes, les ressources disponibles et les circonstances personnelles. Il est crucial de reconnaître les signes du burn-out, d’aborder ses causes et de mettre en œuvre des stratégies de rétablissement efficaces.
La prévention joue également un rôle vital dans la lutte contre le burn-out. En adoptant des comportements proactifs, en favorisant un environnement de travail positif et en recherchant des soutiens appropriés, il est possible de réduire le risque d’épuisement. Prenez soin de votre santé mentale autant que de votre santé physique pour construire une vie équilibrée et épanouissante. Il est essentiel de prendre soin de soi.
Emilie ROYER, thérapeute spécialisée Burn out- Coaching